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Les mots et moi, émoi

12 septembre 2011

pêle mêle

Tout se mêle et de ce fait, il m'est difficile de poser des mots qui ont un sens; je suis confrontée à la réalité qui me fait renoncer à ce que j'espérais être ma "liberté; ma LIBERTE..

Cette impression de pouvoir aller ailleurs, d'aller vers d'autres horizons, de découvrir le plaisir des sens....s'éloigne; c'est difficile à intégrer, mais je sais que ma place est auprès de mon conjoint malade;

Lorsqu'il ira mieux, ce que je lui souhaite de tout coeur, aurais je le courage de reprendre le chemin ? pas si sûr, car pour tous, je suis là et c'est bien ainsi; comme si ma décision était un couperet qui pouvait trancher leur Amitié!

Je suis entre deux eaux, et je fais bonne figure, même si l'angoisse du demain est présente !

Je retourne dans ma bulle et pour bien la "fermer", je suis à nouveau en rupture avec moi même; les kilos perdus récemment, sans trop de difficulté sont revenus; car évidemment, je suis, comme tout un chacun(e) un tout et les aléas de la vie me font me refugier dans la nourriture, faute de bras tendres....et j'angoisse d'autant! je me méprise d'autant; si j'ose l'écrire car inutile de le nier, car je sais que mon attitude ne modifiera rien, mais c'est ainsi....

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10 septembre 2011

Le dire....

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"L'intimité sexuelle ne se résume pas au fait de faire l'amour, mais elle contient tous les possibles de la communication, au sens fort du terme qui veut dire mettre en commun"

"Quel que soit notre âge, toute rencontre sexuelle nous renvoie à nos toutes premières tentatives pour accéder au plaisir, à nos maladresses pour s'approcher, apprivoiser
le corps de l'autre."


"Vivre l'amour, faire l'amour, est une belle aventure,
qui mobilise les possibles de son corps,
et aussi tous les possibles
de son imaginaire, toutes les ressources  de son présent."


                                                                                                                            Jacques SALOME


TOURNER LA PAGE ?
OUI, ici et ailleurs!

J'ai la faculté de pouvoir m'autoanalyser, sans indulgence à mon égard!

Et je dois bien admettre que j'ai fait ce qu'il fallait pour ne pas avoir à poursuivre ma relation avec cet homme qui m'a si fortement attendrie, impressionnée, bouleversée....
Les raisons ? soit elles m'échappent encore ou plus simplement je les garde pour moi.

Ce qui ne veut pas dire qu'il ne me manque pas, un peu...beaucoup (?) pas du tout.....


Mais j'ai vraiment trop de 'choses' à gérer actuellement!
Et comme je veux essayer de faire bien, et donner le maximum de moi même, il faut faire un tri.

Tout se mêle et ma situation qui était  bien embrouillée dans ma tête, semble se réguler; mais à quel prix ?

9 septembre 2011

Jardin secret

Il est un jardin ou j'aime me promener
chaque jour :aujourd'hui, demain
pour sourire, rire , pleurer !

La pluie y côtoie le soleil,
pour produire un merveilleux
arc en ciel.
Dans ce lieu se joue l'harmonie
des sens

Ce magnifique et coloré jardin
seuls, toi et moi le connaissons!
Je m'y promène souvent en tenant ta main
Doucement , tendrement, ici nos émois nous partageons.


Ce jardin est secret! Mais à vous, je donne la clé....imagesCA5EKRJ8

9 septembre 2011

petite nostalgie....oui, petite!!!

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S' il avait su quelle âme il a blessée,
larmes du coeur, s' il avait pu vous voir,
ah ! Si ce coeur, trop plein de sa pensée,
de l' exprimer eût gardé le pouvoir,
changer ainsi n' eût pas été possible ;
fier de nourrir l' espoir qu' il a déçu,
à tant d' amour il eût été sensible,
s' il l' avait su.

S' il avait su tout ce qu' on peut attendre
d' une âme simple, ardente et sans détour,
il eût voulu la mienne pour l' entendre ;
comme il l' inspire, il eût connu l' amour.

Mes yeux baissés recélaient cette flamme ;
dans leur pudeur n' a-t-il rien aperçu ?

Un tel secret valait toute son âme,
si j' avais su, moi-même, à quel empire
on s' abandonne en regardant ses yeux,
sans le chercher comme l' air qu' on respire,
j' aurais porté mes jours sous d' autres cieux.
Il est trop tard pour renouer ma vie,
ma vie était un doux espoir déçu.

Diras-tu pas, toi qui me l' as ravie :
" si j' avais su ! "

 

Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859)

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